Vous savez qui je suis (mieux que moi-même?)

Savoir qui on est, c’est l’histoire d’une vie. Déjà, on est pas le même d’un jour à l’autre, on apprend, on évolue, on abandonne certaines choses et on en met en place de nouvelles. Et puis, personne ne sait aussi bien ce que l’on est que « les autres » finalement, chacun agissant en miroir.

Qui parle de vous et comment? A quelles communauté appartenez-vous?

Lors de ma carrière de video-jockey, j’ai été remarquée en tant que « femme dans le milieu de la musique électronique ». Effectivement, j’avais bien vu que nous n’étions pas nombreuses sur les scènes de musique dites techno – et encore moins en tant que VJ, puisque j’étais une des rares professionnelles dans ce domaine, mais je ne m’étais jamais vraiment assimilée à une communauté quelconque, j’étais moi et c’est tout. Comme je savais le faire, j’ai mis en place le site web pour female:pressure, pour la DJ Electric Indigo, et j’ai fait partie de leur présentation d’artistes (ici).

Explorer le monde et s’identifier c’est finalement trouver sa place et le sens de nos actions.

Aujourd’hui, comme vous certainement, je suis connue pour de très nombreuses activités. Auteur de livres, d’un magazine, consultante pour projets atypiques, j’ai aussi depuis récemment une chaîne Youtube sur les lieux insolites. Mais à vrai dire ce n’est pas moi qui ai défini qui j’étais, ce sont les autres. A travers leur reconnaissance et la mise en réseau, au long de rencontres et de discussions, ce large éventail de définitions qu’on plaque sur une personnalité, et ses ramifications professionnelles.
Et autour d’un langage commun, basé sur des références croisées.

Est-ce que cela défini vraiment qui je suis? Pas sûr. Est-ce que vous n’êtes « que » ce que les autres voient de vous? Absolument pas.

Mais comme l’explique très bien l’auteur Frank Martela dans son livre « A la recherche du sens perdu », donner un sens à sa vie c’est tout d’abord trouver ce qui fait sens pour nous, sans jugement, sans retenue, puis le partager avec les autres, intégrant ainsi des groupes et ses systèmes de valeur qui nous sont chers.

« Aime et fais ce que tu veux » disait Saint Augustin.


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